
La médecine esthétique permet d’embellir et rajeunir le visage sans chirurgie. Elle constitue une alternative à la chirurgie esthétique
La calvitie commence en général par l’apparition d’une tonsure et/ou l’apparition de golfes frontaux dégarnis au niveau de la tête. La calvitie est un terme générique qui désigne le fait d’une zone plus ou moins étendue du cuir chevelu se dégarnisse.
Bien qu’il existe différentes formes de calvitie, la plus fréquente est l’alopécie androgénétique, dont sont atteints 30 % des hommes à 30 ans et 50 % à 50 ans. Les causes précises de cette perte de cheveux ne sont malheureusement pas entièrement connues et s’il existe à l’heure actuelle des traitements médicaux qui peuvent la retarder, aucun ne permet encore de l’enrayer définitivement.
En revanche, les immenses progrès accomplis par la chirurgie dans ce domaine offrent aujourd’hui à tous ceux qui le désirent la possibilité de retrouver leur chevelure d’antan, par un moyen simple, définitif et surtout naturel : la micro-greffe capillaire.
La greffe de cheveux permet de transplanter un à un des follicules pileux depuis une zone dite donneuse, où les cheveux sont nombreux et sains, vers une zone alopécique, dite receveuse, au contraire clairsemée ou totalement dégarnie.
La greffe par transplantation de cheveux est une technique très au point avec des risques minimes. Elle permet de repeupler les zones dégarnies du cuir chevelu liée à l’apparition d’une alopécie.
La FUE, encore appelée mini-greffe, est une méthode d’implantation capillaire recommandée à tous les patients souffrant de calvitie naissante. Cette solution consiste à prélever sur une zone donneuse préalablement rasée des greffons, qui seront ensuite implantés au niveau des zones dégarnies. Très avantageuse pour les patients, la FUE a connu de très nombreux progrès et fait l’objet de multiples innovations, et notamment la venue sur le marché du Punch Hybride.
La greffe capillaire FUE assure au patient un excellent résultat sans aucune cicatrice et rasage visible, sans douleur pendant et après la greffe, et sans oedème après l’intervention. Les praticiens qui réalisent cette technique très pointue sont très rares dans le monde.
En matière de greffe de cheveux, des progrès sont réalisés très régulièrement par les chercheurs et les praticiens. Aussi, en 2020, il est possible pour les hommes souffrant de calvitie de retrouver une chevelure fournie et d’éradiquer leurs complexes. Parmi ces progrès majeurs, nous allons vous présenter ici deux innovations importantes, ayant permis aux chirurgiens de faire évoluer leur pratique, mais également aux patients de profiter de plus de confort. Il s’agit de l’outil Punch Hybride, et du système robotique ARTAS.
Quelles sont ces deux technologies ? Leurs avantages ? Explications.
Le Punch Hybride permet, grâce à un moteur WAW et une pédale, de sélectionner avec précision les greffons, tout en réduisant significativement la douleur. C’est vrai, le Punch Hybride est totalement atraumatique, grâce notamment à sa forme en trompette, permettant de limiter les pressions au niveau du crâne. C’est cette conception qui lui assure également une plus grande précision.
ARTAS est une autre révolution en matière de restauration capillaire. Sous ce nom mystérieux se cache en réalité un système robotisé unique en son genre et dans le monde. Conçue par les Américains de Restoration Robotics, cette technologie trouve aujourd’hui sa place en France et séduit aussi bien les praticiens que les patients.
L’outil ARTAS a pour objectif d’assister les chirurgiens dans les mouvements, tout au long de la procédure de greffe. Lors de la sélection des greffons, le système robotisé ARTAS propose une aide à la dissection, en apportant précision et efficacité. Il est également équipé d’un outil de vision stéréoscopique de haute définition, permettant également de cibler les unités folliculaires les plus qualitatives, mais également de cartographier les zones à cibler.
Des traitements préventifs et/ou médicamenteux sont également envisageables pour stopper la chute des cheveux et parfois obtenir une légère repousse. Néanmoins, il présentent une efficacité limitée en terme de repousse et ces traitement sont coûteux et à prendre à vie par rapport à la technique chirurgicale des implants / greffes capillaires.
Les cheveux sont composés de kératine, substance que l’on retrouve dans les ongles et la couche supérieure de l’épiderme (couche cornée). Ils prennent naissance, dans le follicule pileux appelé bulbe, situé dans le tissu sous-cutané. Comme toute autre partie de l’organisme, le bulbe est constitué de cellules vivantes, soumises à un cycle de croissance naturelle qui leur est propre qui se décompose en trois phases : anagène, catagène et télogène.
Chaque bulbe est programmé pour un nombre de cycles prédéfinis, qui oscille entre 25 et 30 en moyenne au cours d’une vie. La durée de chaque cycle étant comprise, comme nous l’avons vu, entre 3 et 5 ans, nous disposons tous, en théorie, d’un nombre suffisant de cycles pour conserver une chevelure fournie et drue durant notre existence.
Malheureusement, il n’en va pas ainsi de certains sujets prédisposés chez qui, pour des raisons en partie inconnues souvent liées à des facteurs héréditaires, les cheveux situés dans des régions précises du crâne entrent dans une phase d’accélération très rapide du cycle pilaire.
Ce dernier, en se raccourcissant, épuise son potentiel en un laps de temps plus court, ce qui entraîne tout d’abord une raréfaction des cheveux, puis la calvitie proprement dite. Les innombrables études menées sur la question ont toutes mise en lumière la part essentielle prise par les hormones androgènes (testostérone et dihydrotestostérone) dans la chute précoce des cheveux.
D’où le terme d’alopécie androgénétique, employé pour désigner ce type de calvitie responsable de 98 % des cas de chute de cheveux précoce chez l’homme et de 30 % chez la femme.Contrairement aux idées reçues, la calvitie n’est pas le signe d’un regain de virilité, qui indiquerait une augmentation du nombre d’hormones masculines.
Les observations montrent en effet que la concentration totale de testostérones est pratiquement la même entre un sujet chauve et un autre particulièrement chevelu. Les premiers se distinguent en revanche par la sensibilité aux testostérones de certains de leurs follicules pileux, situés normalement au sommet du crâne. Chez les personnes chauves, ces follicules ont en effet une sensibilité plus aiguë, qui se traduit par une augmentation de l’enzyme 5-alpha-reductase, laquelle, à l’intérieur de la cellule, transforme le testostérone en sa forme active, le dihydrotestostérone (DHT).
Ce dernier provoque l’accélération du cycle pilaire qui aboutit, en dernière instance, à l’atrophie précoce du bulbe et à la chute du cheveu. C’est pourquoi même dans les cas de très grande calvitie, le sujet conserve toujours une « couronne » caractérisée par une bonne densité capillaire : à cet endroit, en effet, les cheveux ont une sensibilité normale aux testostérones et par conséquent un cycle pilaire de durée elle aussi normale. Ce détail a une grande importance, car ce sont justement ces follicules pileux qui vont fournir la matière première nécessaire à la réalisation de la micro-greffe capillaire. Les follicules de la couronne, même transplantés dans une autre région du crâne, conservent en effet une sensibilité normale et un cycle pilaire de durée normale.