Implant fessier : quelle cicatrice ?

par | 28 octobre 2024

Cette actualité appartient aux catégories suivantes : Chirurgie des fesses

La pose d’implants fessiers est une intervention de chirurgie esthétique qui permet d’augmenter le volume des fesses ou d’en redessiner les contours. Comme toute intervention invasive, elle entraîne une cicatrice dont la localisation et l’apparence dépendent de plusieurs éléments, notamment la technique opératoire ou les caractéristiques des implants utilisés. D’où l’importance de comprendre le processus cicatriciel de l’implant fessier.

 

Où sont localisées les cicatrices après un implant fessier ?

Lors de l’implantation, les incisions sont le plus souvent placées dans le sillon inter-fessier, la zone située entre les hémisphères des fesses. Ce positionnement discret permet de réduire leur visibilité.

Autre critère : la longueur de l’incision, habituellement entre 3 et 4 cm. Ce qui dépend du type d’implant choisi (par exemple, un modèle biconvexe ou un volume de 400cc à 500cc) et des spécificités de la morphologie.

Dans tous les cas, les procédures esthétiques actuelles permettent de réduire l’apparence des cicatrices.

 

Ce qui influence la cicatrice

Plusieurs facteurs sont déterminants dans l’aspect final des cicatrices des fesses :

  • Une incision réalisée avec soin, suivie d’une suture minutieuse, favorise à une cicatrice plus fine et discrète.
  • Une peau sujette à la formation de chéloïdes (excroissances colorées à l’endroit de la cicatrice) ou ayant une faible élasticité peut présenter des cicatrices plus visibles.
  • Les volumes plus importants, comme les implants de 500cc, entraînent une tension supplémentaire sur la peau, influençant parfois la cicatrisation.

Dans tous les cas, un suivi post-opératoire attentif est nécessaire pour favoriser une bonne récupération. Le chirurgien aiguille ainsi les patients et leur prescrit un soin antiseptique, de même qu’une crème pour favoriser la cicatrisation. En outre, la pose d’un pansement en silicone participe aussi à améliorer l’apparence des cicatrices.

 

Comparaison de la cicatrice d’un implant fessier avec le lipofilling

Pour remodeler les fesses, l’alternative à l’implant est le lipofilling, qui utilise la graisse prélevée sur le patient. Cette technique laisse des marques beaucoup plus petites au niveau des sites de prélèvement et d’injection.

Cependant, elle n’apporte pas toujours le même volume ou la même tenue dans le temps que les implants fessiers. Dès lors, le choix entre ces deux techniques repose à la fois sur les attentes et les spécificités anatomiques des patients. Sans oublier le budget.

 

Complications possibles

Comme toute opération, l’implantation fessière comporte des risques. Une mauvaise cicatrisation peut entraîner des marques élargies ou irrégulières. Dans certains cas, une infection ou un déplacement de l’implant altèrent le résultat esthétique, entraînant une réintervention. Ces complications, bien que rares, mettent en lumière l’importance de choisir un praticien expérimenté.

Les chirurgiens spécialisés prennent en effet des précautions pour limiter ces éventualités. Grâce à leur expertise, ils parviennent à des résultats satisfaisants et des cicatrices peu visibles.

 

Conclusion

Les cicatrices d’un implant fessier, bien qu’inévitables, sont placées de sorte à rester discrètes. Avec les techniques innovantes de chirurgie esthétique et un suivi adapté, il est  possible aujourd’hui d’obtenir à la fois le côté esthétique si désiré et la durabilité. Si bien que, pour une intervention réussie, il est essentiel de faire appel à un chirurgien qualifié, reconnu pour son savoir-faire en implants fessiers et capable d’assurer un résultat parfait.

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