Une large gamme d’implants mammaires existe sur le marché, de différents types, formes et de taille variée. Elle sont distribués par diverses marques de laboratoires (dont le tristement célèbre PIP, Poly Implants Prothèses, connu pour le scandale du même nom).
Cette variété est liée au fait qu’il n’existe pas d’implant universel, adaptée à n’importe quel profil de patiente.
Le choix de la prothèse est crucial pour maximiser les chances de réussite d’une augmentation mammaire.
Aussi, il est de la responsabilité du chirurgien esthétique expert de faire le choix pertinent – en accord avec sa patiente – de la meilleure prothèse, la plus adaptée selon le compromis entre ces 2 critères :
- morphologie anatomique du sein, avant l’augmentation mammaire
- choix de la forme finale du sein et de son gain en volume (bonnet), volume après la pose de l’implant mammaire
Implants mammaires ronds ou anatomiques : comparatif
Lors de la consultation préalable à une augmentation mammaire, outre la marque des prothèses, le chirurgien et la patiente doivent choisir entre une prothèse ronde ou anatomique, ce qui n’est pas si simple.
Les implants mammaires ronds permettent d’obtenir une augmentation du pôle supérieur du sein avec une forme de « pomme » et un aspect « push-up », même sans port de soutien-gorge. Ce type de prothèse ronde a néanmoins l’inconvénient, sur certaines patientes, de conférer au sein un aspect bombé, manquant de naturel.
Pour éviter ce cas de figure et obtenir une poitrine plus naturelle, il faut opter pour des implants mammaires anatomiques, qui offrent un résultat plus proche de la forme naturelle du sein « en forme de goutte ». Ils sont efficaces même dans les cas d’hypoplasies prononcées (poitrine très plate) ou dans les cas de patientes très minces. En revanche, les risques de rotation sont plus importants que dans le cas d’une prothèse mammaire ronde.
Morphologie du sein selon le type d’implant mammaire: rond (gauche) Vs anatomique (droite)
Afin de réduire les inconvénients des 2 types de prothèses ci-dessus, un compromis peut reposer sur le choix d’une prothèse mammaire en polyuréthane.
Implants mammaires en polyuréthane
L’enveloppe de ce type de prothèse de sein est constituée de mousse de polyuréthane, permettant une meilleure intégration dans les tissus pour en optimiser l’adhérence à l’organisme – tout en diminuant les risques de rotation.
Ces implants existent depuis les années 80 mais ont été délaissées pendant une longue période, suite à l’interdiction des prothèses en silicone.
Cette interdiction étant levée à l’heure actuelle, les implants polyuréthane retrouvent la place qu’ils méritent grâce à leurs nombreux avantages, qui sont les suivants:
- Ces implants en polyuréthane ont un taux de contraction capsulaire (coques) beaucoup plus faible (de 0 à 3%) comparé à tous les autres types de prothèses mammaires texturées et lisses
- Une meilleure adhérence à l’organisme (effet « velcro ») permet non seulement d’avoir un résultat stable dans le temps, mais surtout d’éviter la formation d’une ptôse mammaire (affaissement des seins qui ont un aspect pendants) à long terme
- Bien que les seins restent fermes pendant environ 6 à 8 mois après l’implantation dans la poitrine de ces corps, la pose de prothèses anatomiques en polyuréthane permet d’obtenir des seins très naturels
L’introduction des prothèses anatomiques en polyuréthane au niveau du sein par voie péri-aréolaire (mamelon) est techniquement plus difficile que par la voie sous mammaire : seul un chirurgien esthétique expérimenté peut réaliser avec succès et en tout sécurité cette technique.
Actuellement, 2 laboratoires proposent des prothèses anatomiques en polyuréthane : Silimed (Brésil) et polytech (Allemagne).
